La préfecture des Yvelines demande aux éleveurs et particuliers de mettre volailles et oiseaux à l’abri face à la menace de la grippe aviaire.
Le 5 novembre dernier, la France est passée en risque élevé au regard de l’Influenza aviaire hautement pathogène (IAHP), maladie virale très contagieuse qui affecte toutes les espèces d’oiseaux domestiques et non domestiques.
Au 16 décembre 2021, le pays totalise plusieurs foyers en élevages de volailles, cinq cas en basse-cour, neuf cas chez les oiseaux sauvages et un cas dans l’avifaune captive. Un foyer d’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) de type H5N1 a notamment été confirmé dans un élevage de canards prêts à gaver situé dans le département du Gers. L’abattage de ce foyer déclenché préventivement sur la base des éléments cliniques et épidémiologiques est finalisé ce jour. La situation est actuellement très évolutive et de nouveaux cas sont régulièrement identifiés sur le territoire. »
Ce niveau de risque élevé nécessite donc l’application de certaines mesures :
• la surveillance clinique quotidienne dans les élevages
• pour les basses-cours, la claustration des volailles ou la protection de celles-ci par un filet
• pour les élevages commerciaux, mise à l’abri des volailles en bâtiment ou sur parcours réduits
• l’interdiction de l’organisation de rassemblements et la participation des volailles et oiseaux captifs originaires des communes yvelinoises à des rassemblements organisés sur le reste du territoire
• l’interdiction des compétitions de pigeons voyageurs au départ ou à l’arrivée de la France jusqu’au 31 mars 2022.
Pas de risque à consommer :
Dans son communiqué, la préfecture des Yvelines appelle à ce que soit déclarée toute mortalité anormale de volailles ou d’oiseaux. Déclaration qui doit se faire auprès d’un vétérinaire pour les espèces domestiques, à l’Office Français de la Biodiversité (01 30 41 74 94, sid78-95@ofb.gouv.fr) ou la Fédération
interdépartementale des chasseurs d’Ile-de-France (01 34 85 33 00 – olivier.marcand@ficif.com) pour les espèces sauvages.
Elle rappelle enfin que la consommation de viande de volailles ou de gibier à plumes, foie gras et œufs ne présente aucun risque pour l’homme.